Le facteur décisif : Reims-Clermont

Avant de profiter pleinement de la trêve internationale, le Stade de Reims affrontait samedi dernier le Clermont Foot Auvergne à Delaune. Troisièmes au classement général et meilleure défense du championnat, les Clermontois ont donné du fil à retordre à des Rémois peu inspirés dans les 30 derniers mètres. Et finalement, c’est la recette « Made in Der Zak » qui a permis aux Rémois de consolider leur place de leader…

Un coup de pied arrêté frappé par Diego Rigonato et une tête de Julian Jeanvier pour obtenir une victoire à l’arrachée : les supporters rémois ont certainement eu l'impression de remonter le temps. En effet, c’est une scène vue et revue depuis le début de saison dernière qui vient de faire son grand retour… au meilleur des moments.
Alors que les Champenois peinaient à inquiéter des Auvergnats bien en place, très solides défensivement en gagnant la plupart des duels, c’est finalement sur une phase arrêtée que la différence s’est faite. Et si ces situations pouvaient redevenir une arme rouge et blanche redoutable, Reims sera difficile à arrêter. Car dans certains matchs, David Guion et ses hommes pourront s’en sortir par le jeu. Si l’équipe adverse est relativement faible et peu organisée, il y aura encore des démonstrations à l’image de celle infligée au Gazélec. A contrario, face à des équipes mieux en place et plus solides, il faudra trouver les solutions adéquates pour mettre ces blocs en difficulté. Et les phases arrêtées peuvent être très intéressantes dans ce registre, d'autant plus que l'effectif actuel possède des atouts dans ce domaine avec le présence de Jeanvier, Abdelhamid, Siebatcheu, Da Cruz...

Dès vendredi, le Stade de Reims retrouvera les chemins de la Domino’s Ligue 2 en se rendant à Châteauroux, actuel 15ème du championnat. Loin d’être imperméables défensivement, les locaux pourraient bien encaisser quelques buts si le réalisme rémois est retrouvé… Quoiqu’il arrive, il sera primordial de bien entamer cette nouvelle série de match, pour poursuivre cette dynamique de 4 victoires consécutives. Si la place de leader pouvait être bridée jusqu’à la fin du championnat, personne ne s’en priverait…

Valentin Haro (@valentinharo)